Test de simulation des batteries fer-air et Power to MethanolLa simulation place 5 MWh d'accumulateurs au sodium et 6 MWh d'accumulateurs fer-air sur le podium, ce qui m'a beaucoup surpris. Que se passerait-il sans toutes ces nouvelles technologies ?Comment tester des produits qui n'existent pas encore ? Avec une simulation dans laquelle ces produits sont utilisés ! L'hypothèse de la simulation est une installation de charge rapide hors réseau avec près de 2 MW de photovoltaïque. On simule une charge continue de 80 kW à 400 kW. La charge est répartie sur la journée comme c'est typiquement le cas pour une station-service : jusqu'à 200% de la charge moyenne aux heures de pointe, 25% après minuit. Ce village de recharge rapide hors réseau est ensuite équipé de différentes quantités d'accumulateurs au sodium, d'accumulateurs fer-air et de Power to Methanol. Dans le test, 4, 5, 6, 7, 8, 10 MWh d'accumulateurs au sodium, 0, 6, 8, 10, 15, 20, 30 MWh d'accumulateurs fer-air. Au début des simulations, il y avait même des accumulateurs fer-air de 40 et 60 MWh, mais ils étaient tellement peu rentables que ces combinaisons ont été retirées de la simulation. Plus 0, 100 kW, 200 kW, 300 kW, 400 kW Power to Methanol.
Hypothèses hors transport, douane et taxes. Simplement les prix les plus bas imaginables. 300 € par kW photovoltaïque, 64 € par kWh pour les accumulateurs au sodium et 12 € par kWh pour les accumulateurs à air ferreux. Les installations Power to Methanol de 100 kW, 200 kW, 300 kW, 400 kW ont été supposées coûter 300 k€, 500 k€, 700 k€, 900 k€.
Si les accumulateurs fer-air sont si bon marché, pourquoi des accumulateurs au sodium ? À cause d'un rendement de 60% et de C=0,01. Ils doivent avoir 250 Wh/kg. Cela signifie qu'une tonne d'accumulateurs a certes 250 kWh, mais qu'on ne peut prélever que 2,5 kW et qu'on ne peut charger qu'avec 2,5 kW. Pour obtenir une puissance de charge de 1 MW, il faudrait disposer de 100 MWh d'accumulateurs fer-air. La simulation décide donc chaque jour à minuit de la charge des batteries fer-air. Ceux-ci sont alors chargés de manière constante jusqu'à la décision suivante. La nuit avec les accumulateurs au sodium. Comment peut-on utiliser une telle merde avec seulement 60% de rendement ? Parce que 50% multiplié par 35% donne un regrettable 17,5%. Le Power to Methanol est supposé avoir un rendement de 50% de l'électricité en fonction de la valeur calorifique. Le générateur transforme alors à nouveau la valeur calorifique en électricité avec un rendement de 35%. Un réservoir de 20.000 litres coûte 30.000 €. Soit 1,5 € par litre. Si ce litre est ensuite converti en électricité avec un pouvoir calorifique de 5 kWh, on obtient un stockage d'électricité de 35 MWh pour 30 000 €. Si seulement il n'y avait pas le coût du Power to Methanolanlge et le rendement misérable. Dans l'hypothèse de simulation, 35 MWh d'accumulateurs fer-air représentent 420.000 €. Pourquoi les utiliser si l'on suppose que 100 kW de Power to Methanol ne coûtent que 300.000 € ? Avec 100 kW, l'installation produit 10 litres par heure et a besoin de 2.000 heures pour remplir le réservoir. En revanche, la batterie fer-air avec C=0,01 se charge extrêmement rapidement. Une charge complète en 2.000 heures correspond à C=0,0005.
Il y a trois raisons différentes pour stocker l'électricité. La rotation de la terre, la nuit il n'y a pas d'électricité solaire. La météo, l'excédent en cas de soleil, le manque en cas de nuages épais, l'inclinaison de l'axe de la terre, qui entraîne des rendements différents en été et en hiver. Il est désormais possible d'attribuer à chacune de ces raisons une technique de stockage optimale :
Comme la simulation des sites de recharge rapide hors réseau se situe en Afrique, la plupart des sites sont proches de l'équateur. Curieusement, Rome, Salzbourg, Berlin et Aalborg au Danemark ont également été pris en compte. Il y a tout de même une différence de 1 à 4 entre les meilleurs endroits et AAlborg. En plus du rendement plus faible, il y a plus d'électricité dans l'équilibrage été/hiver, qui entraîne des pertes, et une installation Power to Methanol de 200 kW, très coûteuse. Il est simulé avec les rendements solaires de chaque heure sur 16 ans. Les résultats sont ensuite calculés pour 5, 10, 15, 20 ans d'amortissement et avec 10, 15, 20, 25 centimes par KWh de méthanol à valeur calorifique. Vente de méthanol à 30% du prix d'achat. On recherche ensuite les meilleurs résultats en termes de prix de production d'électricité et de bilan pour une vente à 20 centimes d'euro le kWh à la station de recharge rapide, en passant par 7 points de charge, par exemple de 140 kW à 260 kW ou de 180 kW à 300 kW. Pour les 10 premières places, on attribue alors 20, 16, 14, 12, 10, 8, 6, 4, 2, 1. Pour chaque combinaison, les points du concours prix et bilan sont ensuite multipliés. Voici un exemple du top 10 d'une combinaison lieu / années / prix du méthanol
J'ai alors supposé que le vainqueur aurait beaucoup plus d'accumulateurs fer-air et de Power to Methanol. En ajoutant le Power to Methanol au logiciel de simulation, j'ai simulé avec 400 kW et je me suis étonné d'une nette détérioration des résultats. Mais pas la solution miracle attendue, donc simuler avec 0, 100, 200, 300, 400 kW Power to Methanol. La simulation place 5 MWh d'accumulateurs au sodium et 6 MWh d'accumulateurs fer-air sur le podium, ce qui m'a beaucoup surpris. Que se passerait-il sans toutes ces nouvelles technologies ? Les 6e et 7e places sont déjà occupées par des accumulateurs au sodium et rien d'autre. La première combinaison avec 100 kW Power to Methanol n'arrive qu'en 14e position.
Les annonces jubilatoires telles que "L'électricité solaire a couvert 120% des besoins en électricité aujourd'hui à 13h00" sont aussi stupides que "Le dragster a parcouru le 1/4 de mile en 3,7 secondes". Ce dragster accélère de 0 à 100 en 0,6 seconde, mais il battrait n'importe quel véhicule de tous les jours sur le Nürburgring, car le moteur du dragster n'est pas conçu pour parcourir 22 km et les virages sont extrêmement difficiles. Où existe-t-il de telles études d'optimisation des coûts pour le tournant énergétique allemand ? Comment se fait-il qu'elles n'existent pas ? Si l'on est d'avis destructeur que le contribuable doit tout simplement tout payer, alors il ne nous vient pas à l'idée de faire des études d'optimisation des coûts.
L'émission nette zéro signifie une réduction des émissions de gaz à effet de serre à une quantité que la nature peut absorber. Pour les riches, cela signifie : Maintenir la pauvreté, provoquer la pauvreté, afin qu'il reste suffisamment de droits d'émission pour les riches.
L'assainissement de la planète pour revenir à 350 ppm de CO2 signifie environ 47.000 TWh d'électricité pour filtrer 1 ppm de CO2 de l'atmosphère et le recycler en carbone et en oxygène. Qui peut se le permettre ? Seule une humanité riche, 10 milliards de personnes prospères peuvent le faire.
C'est un choix entre trois directions :
Il ne s'agit pas de savoir si les actions vaudront 10 fois ou 100 fois plus dans 20 ans ou si elles ne vaudront plus que quelques centimes. Il s'agit de notre avenir à tous. Va-t-on assister à un grand show-down entre l'éco-fascisme et les fossiles éternels ou parviendra-t-on à surmonter la profonde division de la société, à enthousiasmer les partisans des deux camps pour un nouvel objectif grandiose ? Prospérité mondiale et assainissement de la planète au lieu d'économies, de restrictions, de renoncement et de catastrophe climatique ou pic pétrolier et un peu plus de catastrophe climatique. Les deux parties doivent être convaincues de ne pas avoir de solution, même vaguement viable. D'un côté, il faut montrer que l'objectif zéro émission nette est totalement insuffisant et qu'il faut plutôt viser un assainissement de la planète en revenant à 350 ppm de CO2. De l'autre côté, il faut montrer que l'électricité solaire permet d'atteindre un niveau de vie plus élevé que l'énergie fossile. C'est une question de survie ! La situation sociale en 2024 par rapport à 2004. En extrapolant cela à 2044, on obtient un monde d'horreur ! Si nous réussissons et que leurs actions valent 100 fois plus, ce n'est qu'un supplément à tous les autres acquis. Un nouvel actionnaire a déclaré "Moi avec mon investissement très modeste", mais 4.000 fois 1.000 € représentent aussi 4 millions pour tous les investissements jusqu'à l'ouverture de la colonie à Unken comme point de départ pour une expansion mondiale. Il existe un programme de récompense pour la recommandation de l'action. Deux des nouveaux actionnaires le sont devenus grâce à ce programme de récompense. Voici les détails. |