Les ménages alimentés par la propagandeCes 3.500 kWh ne comprennent ni le chauffage ni la mobilité, il s'agit uniquement de l'électricité domestique. C'est comme si nous nous chauffions éternellement au pétrole ou au gaz et que nous roulions éternellement avec un moteur à combustion.En science, on utilise les unités SI (en français Système international d'unités). Les sept unités "seconde" (s), "mètre" (m), "kilogramme" (kg), "ampère" (A), "kelvin" (K), "mole" (mol) et "candela" (cd) ont été définies dans le SI comme unités de base, dans cet ordre, en fonction des grandeurs de base correspondantes du Système international de mesure (ISQ) sur lequel elles sont basées. Les États-Unis, en revanche, utilisent le système du roman "Le Seigneur des anneaux" avec des pieds, des livres et des miles. La propagande utilise le système des "ménages". Selon les régions du monde, un ménage représente un nombre différent de kWh. En Europe centrale, cela signifie généralement 3.500 kWh d'électricité. Je vois justement une publicité sur Facebook "Une nouvelle centrale hydroélectrique alimente 20.000 foyers". Une centrale où je passe souvent en me promenant est la centrale hydroélectrique d'Urstein sur la Salzach. La Salzach est une rivière assez importante et cette centrale produit 120 GWh d'électricité par an. C'est pourquoi il y a un panneau "Nous fournissons de l'électricité propre à 35 000 foyers". Sur le chemin du retour, je passe ensuite devant la cimenterie LEUBE : 110 GWh de besoins en électricité, 400 GWh d'énergie thermique. On pourrait donc aussi écrire : "Nous fournissons de l'électricité à 250 emplois dans l'industrie à forte consommation d'énergie, mais c'est loin d'être suffisant pour la chaleur". La cimenterie pourrait-elle être convertie à l'électricité ? On pourrait alors remplacer 400 GWh de chaleur par environ 220 GWh d'électricité, car il n'y aurait plus besoin de chauffer les gaz d'échappement. La cimenterie pourrait ainsi fonctionner avec 330 GWh d'électricité et on pourrait écrire à la centrale d'Urstein : Nous alimentons 90 emplois dans l'industrie à forte consommation d'énergie.
Ces 3.500 kWh ne comprennent ni le chauffage ni la mobilité, il s'agit uniquement de l'électricité domestique. C'est comme si nous nous chauffions éternellement au pétrole ou au gaz et que nous roulions éternellement avec un moteur à combustion. La tromperie est particulièrement grave dans le cas des centrales éoliennes et solaires. Là, s'ajoutent les pertes de stockage et le surplus non exploitable.
Pourquoi peut-il y avoir des excédents non exploitables, alors qu'on pourrait installer suffisamment de stockage ? Il s'agit de l'optimum économique d'un système. Pour les maisons individuelles sans réseau électrique, un surdimensionnement multiple du photovoltaïque peut être moins cher qu'un stockage saisonnier. Il y a bien sûr des quantités considérables d'excédents non exploitables au printemps, en automne et en été. Mais un système avec électrolyse, hydrogène et piles à combustible est quand même plusieurs fois plus cher, il suffit de regarder le prix des bouteilles sous pression. Si l'on utilise de grands systèmes centralisés avec d'énormes réservoirs de gaz souterrains, le coût du stockage par kWh est réduit de plusieurs ordres de grandeur. La simulation "Allemagne 100% solaire" a été calculée avec 180 GW de Power to Methane. Comme les 180 GW au total n'ont été que rarement utilisés, la question s'est immédiatement posée de savoir si 160 GW de Power to X ne seraient pas plus économiques. Les simulations d'optimisation effectuées en mai ont révélé que 1700 GW de photovoltaïque seraient plus rentables que les 1400 GW de la simulation, car le surplus de photovoltaïque permettait de réaliser des économies sur la technologie de stockage. Ces économies étaient plus importantes que le coût de plus de photovoltaïque. On ne peut donc pas calculer pour une centrale éolienne ou solaire, production annuelle / 3.500 kWh = ménages approvisionnés. Il faut alors tenir compte des surplus non exploitables et des pertes de stockage.
En 2008, j'ai écrit une étude sur les batteries au lithium. L'une des conclusions : Les batteries au plomb sont si mauvaises qu'elles ne sont pas rentables pour faire fonctionner un système de dessalement d'eau de mer, même avec du photovoltaïque offert. A l'époque, le photovoltaïque était 20 fois plus cher qu'aujourd'hui, mais le facteur limitant était la technique de stockage. En 2010, j'ai comparé la possibilité d'utiliser le photovoltaïque, des batteries et une usine de dessalement d'eau de mer avec presque aucune batterie, mais plusieurs usines fonctionnant sur la base de l'offre d'électricité. Des modifications des paramètres de prix ont fait que l'une ou l'autre variante est devenue plus rentable à un moment donné. Il suffisait d'une île ensoleillée idéale et d'un dessalement de l'eau de mer. Mais à quel point cela devient-il complexe avec des conditions météorologiques différentes et des consommateurs différents ? Par exemple, à quel prix de l'électricité une production donnée travaillerait-elle en hiver ou ferait-elle une pause hivernale ? Pour cela, il faudrait interroger des spécialistes de la production de tous les secteurs et en tirer constamment de nouvelles connaissances à intégrer dans le modèle. De toutes ces réflexions est né en 2011 Ethique - la science de la survie, la simulation de notre civilisation et des changements possibles pour une survie optimale. Voilà ce que l'on savait déjà il y a 13 ans. En revanche, les apologistes d'un culte destructeur veulent maintenant que l'économie produise quand le soleil brille et que le vent souffle. On a beau dire que "même les dieux luttent en vain contre la bêtise", je ne vais pas abandonner pour autant.
Annoncé dans le journal municipal de Weiz à la page 47 : ma conférence du 18 septembre à partir de 19:00 au Kunsthaus Weiz. Table ronde solaire d'EUROSOLAR AUSTRIA le 19.09.2024 à partir de 18h30 : exposé d'une durée de 20 minutes sur le thème "Développement urbain solaire efficace dans les nouvelles constructions" et discussion. Lieu : A-1130 Vienne, Maxingstraße 76, Hôtel-Restaurant Bergwirt Schönbrunn
L'émission nette zéro signifie une réduction des émissions de gaz à effet de serre à une quantité que la nature est censée pouvoir absorber pendant longtemps. Pour les riches, cela signifie : Maintenir la pauvreté, provoquer la pauvreté, afin qu'il reste suffisamment de droits d'émission pour les riches.
L'assainissement de la planète pour revenir à 350 ppm de CO2 signifie environ 47.000 TWh d'électricité pour filtrer 1 ppm de CO2 de l'atmosphère et le recycler en carbone et en oxygène. Qui peut se le permettre ? Seule une humanité riche, 10 milliards de personnes prospères peuvent le faire.
C'est un choix entre trois directions :
Il ne s'agit pas de savoir si les actions vaudront 10 fois ou 100 fois plus dans 20 ans ou si elles ne vaudront plus que quelques centimes. Il s'agit de notre avenir à tous. Va-t-on assister à un grand show-down entre l'éco-fascisme et les fossiles éternels ou parviendra-t-on à surmonter la profonde division de la société, à enthousiasmer les partisans des deux camps pour un nouvel objectif grandiose ? Prospérité mondiale et assainissement de la planète au lieu d'économies, de restrictions, de renoncement et de catastrophe climatique ou pic pétrolier et un peu plus de catastrophe climatique. Les deux parties doivent être convaincues de ne pas avoir de solution, même vaguement viable. D'un côté, il faut montrer que l'objectif zéro émission nette est totalement insuffisant et qu'il faut plutôt viser un assainissement de la planète en revenant à 350 ppm de CO2. De l'autre côté, il faut montrer que l'électricité solaire permet d'atteindre un niveau de vie plus élevé que l'énergie fossile. C'est une question de survie ! La situation sociale en 2024 par rapport à 2004. En extrapolant cela à 2044, on obtient un monde d'horreur ! Si nous réussissons et que leurs actions valent 100 fois plus, ce n'est qu'un supplément à tous les autres acquis. Un nouvel actionnaire a déclaré "Moi avec mon investissement très modeste", mais 4.000 fois 1.000 € représentent aussi 4 millions pour tous les investissements jusqu'à l'ouverture de la colonie à Unken comme point de départ pour une expansion mondiale. Il existe un programme de récompense pour la recommandation de l'action. Deux des nouveaux actionnaires le sont devenus grâce à ce programme de récompense. Voici les détails.
Mes études sur les lotissements à recharge rapide hors réseau ont déjà donné lieu à un premier contact et à une vidéoconférence avec le CEO d'une grande entreprise africaine. Principales déclarations : "Il manque environ 2 millions de logements" et "Les cimenteries alimentées par l'énergie solaire sont une nouvelle idée fascinante". Il y a plusieurs chances pour qu'un événement entraîne un bond du cours de l'action. 2 millions d'euros représenteraient, au cours actuel de l'action, 10.000 paquets à 200 € et 300.000 actions pour l'acheteur. Mais si ces 2 millions d'€ ne doivent valoir que 20% de la SA, il en résulte forcément et logiquement un bond très net du cours. |